Apprendre à apprendre : le guide de l’apprentissage

On pense souvent qu’à partir d’un certain âge, le cerveau entre en dégénérescence lente : les neurones cesseraient d’être renouvelés et disparaîtraient lentement. Et bien non, sachez qu’entre 25 et 65 ans, le cerveau est à son fonctionnement maximum et continue même dans certaines régions à produire des neurones et des connexions. A la fin de notre vie, nous avons perdu seulement moins de 5% de nos neurones. 
Mais ce qui est vrai, c’est que dans les premières années de la vie, des milliards de synapses (ce qui fait lien entre 2 neurones ou entre un neurone et une autre cellule ) se font et se défont chaque jour, ce qui rend le cerveau particulièrement efficace pour apprendre et aussi très malléable. Chaque apprentissage entraîne une modification du cerveau, notamment par la réorganisation de réseaux de neurones : c’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale. En gros, ce qui est “utilisé” perdure et ce qui ne l’est pas disparaît. C’est pourquoi certains âges sont plus propices à des types d’apprentissages. Ainsi les neurosciences préconisent l’apprentissage des langues étrangères à un âge très précoce (maternelle, voire crèche) où il se fera sans effort. 
Cette plasticité cérébrale commence à décliner après l’adolescence, mais elle persiste toute la vie. Car oui, l’apprentissage est possible à chaque âge, mais il demandera plus d’effort. 

Alors comment apprend-on ? Il y a bien entendu plusieurs méthodes. Et plutôt que méthodes, je devrais dire qu’il existe plusieurs règles de l’apprentissage que les neurosciences nous enseignent. Et d’ailleurs, certaines vont peut-être vous paraître contre-intuitives. Alors, ouvrez votre esprit et plongez-vous dans ce guide pour trouver votre propre recette de l’apprentissage idéal.